Aux origines de la Sonothérapie

Un peu d'histoire

Depuis la nuit des temps et dans toutes les traditions les sons ont été utilisés par l'Homme pour retrouver l'harmonie et pour se soigner (*).

La sonothérapie actuelle, avec l'utilisation des bols chantants, tire sa principale influence de la tradition tibétaine.

Les bols tibétains ou himalayens, qu'ils viennent d'Inde, du Népal ou du Tibet, sont utilisés depuis des millénaires par les moines bouddhistes mais aussi par l'ensemble de la population de l'Himalaya, comme auxiliaires précieux à la méditation et aux massages sonores, mais aussi dans un grand nombre de moments de la vie quotidienne et festive où la dimension du sacré entre en jeu, notamment à travers la cuisine, quand ils servent de récipients pour manger.

Une médecine ancestrale utilisait les vertus des vibrations de différents bols de métaux, choisis pour leur qualité. A l'origine, ces bols étaient fabriqués par des moines en prière qui récitaient des mantras en les forgeant. Ces bols étaient porteurs non seulement de la qualité propre aux 7 métaux utilisés pour les forger (étant eux-mêmes reliés à 7 planètes (**) productrices de leurs propres énergies cosmiques), mais ils étaient emprunts de l'énergie de guérison produit par les chants des moines. Ainsi, l'univers entier se retrouvait au coeur des bols et transcendait l'acte de manger, de méditer, de soigner.

Dans les années 1960-70, des occidentaux ont découvert cette "médecine" et l'ont importé sur leur sol en la rendant plus compréhensible et accessible à leurs nouveaux adeptes. On a alors commencé à étudier plus scientifiquement les effets des vibrations sonores sur le corps et la santé pour répondre à nos interrogations cartésiennes. Comment ça marche ?

Depuis les années 80, quelques scientifiques et thérapeutes pionniers tels le Dr Mitchell Gaynor, Fabien Maman, Peter Hess ou Diane Mandle. (cf bibliographie en page "Mes pratiques") ont démontré les répercussions bénéfiques des vibrations des bols sur le corps, et plus précisément, leurs interactions avec les liquides corporels.  Les massages internes que ces vibrations produisent ont démontré leur efficacité sur l'apaisement apporté au système nerveux et au cerveau à partir du moment où l'onde vibratoire sonore traverse la barrière cutanée ou les conduits auditifs.

Ont fleuri alors des écoles de massages sonores à travers le monde et le terme de "Sonothérapie" est arrivé.

Les diapasons

Dans la grande famille des instruments que nous utilisons en sonothérapie, les diapasons thérapeutiques sont les plus récents. C’est l’américain John Beaulieu, à partir des années 70 qui a ouvert la voie, et qui, après de longues recherches a mis au point différents diapasons répondant à différents besoins. Certains peuvent être utilisés « en aérien » à quelques centimètres de distance du corps, travaillant sur la remise en circulation des énergies, d’autres en massages vibratoires, posés directement sur le corps pour stimuler des points et des méridiens, et d’autres encore, les "brain tuners" ou "accordeurs cérébraux", près des oreilles afin d’harmoniser les ondes cérébrales.

Ce sont ces deux derniers genres de diapasons que j’utilise.

(*)Manoukian, André, Les pouvoirs extraordinaires de la musique, Ed. Harper Collins, Paris 2024.

(**) 7 métaux qui les composent ( argent, cuivre, étain, fer, mercure, or, plomb), qui eux mêmes se réfèrent aux 7 planètes auxquelles ils sont associés (Lune, Vénus, Jupiter, Mars, Mercure, Soleil, Saturne),